Léo vit et travaille à Paris, il est diplômé de l’école des Gobelins en 2018.
Son travail de séries est principalement centré sur l’intime et la représentation du temps de reconstruction post-traumatique.
Ses deux projets réalisés dans la région de Fukushima au Japon (2019) et à Blackpool au Royaume-Uni (2018), mettent l’accent sur une approche empathique des acteurs de ces drames naturels, industriels et économiques.
Par la suite, sa série « À bas bruit » (2020/2021), réalisée dans une maison en baie de Somme pendant la première année de pandémie, raconte une histoire polyamoureuse entre 4 personnes âgées de 21 à 25 ans. Il est ici surtout question d’observer et de documenter une tentative d’échappatoire dans un contexte pandémique particulier.
Lauréat de la grande commande photographique du ministère de la culture orchestrée par la BNF, Léo d’Oriano a entamé un travail immersif sur la santé mentale d’adolescents en milieu rural. Il envisage cet ensemble photographique comme une monographie romanesque, le témoignage tendre d’un entre-deux (le devenir adulte). Surplombées par les nuages noirs d’une actualité mondiale de plus en plus anxiogène, ces photographies dévoilent le quotidien de jeunes gens aux émotions fluctuantes.
Son dernier projet « I feel better », lauréat de la bourse Jean-Luc Lagardère dresse le portrait de Dean, combattant de boxe à mains nues. Il documente ses différents combats, ceux visibles (contre les autres) et ceux, plus intimes, contre ses addictions et dans sa quête rédemptrice auprès d’Oliver, son fils de deux ans.